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22 juillet 2011 5 22 /07 /juillet /2011 04:38

Pourquoi est-il important de parler des DIVERSITES SEXUELLES  au travers d’ARAMIS-INTERNATIONAL ?

 

Parce qu’ ARAMIS est l’Association Raëlienne des Minorités Sexuelles fondé par Raël en 2004.

Conscient de l’enjeu capital de porter à la connaissance du public le caractère génétique de toutes les sexualités ceci pour faire disparaître les discriminations liées à l’orientation sexuelle et éradiquer l’homophobie causée par l’ignorance.

L’Association ARAMIS regroupe des femmes et des hommes  partout dans le monde,  hétérosexuels, homosexuels, lesbiennes, bisexuelles, transsexuelles et  dont l’objectif premier est celui d’informer le public sur le caractère génétique de toutes les sexualités. Je dis bien, caractère génétique de l’orientation sexuelle, cela veut dire qu’au même titre que la couleur de la peau, des yeux, des cheveux, etc, l’orientation sexuelle fait partie des caractéristiques spécifiques chez l’individu donc naturellement intégrée à son code génétique et n’affecte en rien ni  le comportement, ni  l’épanouissement , ni le développement de celui-ci.  Ce qui n’est pas le cas d’ anomalie génétique qui comme son nom l’indique est un dysfonctionnement ou la dénégérence  d’un ou plusieurs chromosomes dans un gêne  qui va affecter le développement et l’épanouissement ainsi que l’équilibre mental ou physique d’une personne comme pour les cas des maladies héréditaires, mucoviscidose,  myopathie,  maladie de hunter, trisomies.

 

Cela fait 38 ans que Raël, fondateur du Mouvement Raëlien International  a écrit dans un de ces ouvrages dont le titre « Les ET m’ont emmené sur leur planète »  «je cite … Chacun  doit avoir une vie sexuelle en harmonie avec ses goûts, ses attirances naturelles. La différenciation sexuelle d’un individu dans le ventre de sa mère se fait très tardivement sentir, et il y a des hommes très hommes, des hommes féminins, des femmes très viriles et des femmes très féminines avec tous les dégradés intermédiaires possibles et imaginables. Tout cela est génétique et reprocher à un homosexuel d’être un homosexuel, c’est aussi stupide que de reprocher  à un homme d’être un homme ou un chat d’être un chat ». La sexualité n’a pas à répondre à une norme mais est simplement génétique donc  naturelle. D’hier à aujourd’hui de nombreux experts généticiens et biologistes  dans l’étude du cerveau et du comportement humain confirment le caractère génétique de toutes les sexualités,  le Pr Jacques Balthazar, endocrinologue qui a écrit un livre sur la biologie de l’homosexualité intitulé  « On nait homosexuel, on ne choisit pas de l’être » il va jusqu’à faire cette remarque dans son livre : "Si l'homosexualité n'est pas un vice ou une perversion, et quelque part même pas un choix, il n'y a aucune raison de persécuter les homosexuels",  ainsi que les recherches faites  en 2008 par des chercheurs de l’Université de Melbourne et l’Ucla qui démontre que le gène de la transsexualité existe.  En  2009, une autre étude, faite par l’Institut de recherche de Melbourne en Angleterre, à démontré que les homophobes sont le plus souvent des homos-refoulés puisqu’ils combattent leur propre sexualité.

 

La problématique liée à la non-acceptation de l’homosexualité repose sur des croyances  infondées véhiculées par les religions judéo-chrétiennes voulant imposer une norme de la sexualité limitée à la reproduction  en diabolisant le plaisir.  Ce qui est incontestablement faux et une atteinte aux libertés individuelles et aux droits de l’Homme Ces religions sont responsables de l’augmentation de l’homophobie et du climat de haine existant  à l’encontre des  lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuelles qui sont constamment discriminés dans une société qui  n’a pas compris en quoi sa richesse dépend de sa diversité et qui va jusqu’à restreindre les droits  de ces citoyens-nes  parce qu’ homosexuel-les (notamment  sur les questions du mariage et de l’adoption pour les couples homoparentales,  sans parler de ces pays comme l’Afrique qui  pourchassent et condamnent  l’homosexualité,  sont directement complices  des massacres perpétrées sur les personnes gays&lesbiennes à cause de l’ignorance et des  lois liberticides). Ce qui est anticonstitutionnelle et indigne de pays  se disant « civilisé ». ART 1 de la constitution et la DUDDH « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en droit ».

 

Le deuxième objectif d’Aramis est celui de lever tout les tabous et la culpabilité sur la sexualité de manière générale mais surtout sur l’homosexualité pour permettre aux individus de s’épanouir  pleinement  dans le respect  et qu’ils puissent vivre leur sexualité et l’exprimer en toute liberté. Ce qui n’est pas normal c’est de vouloir imposer à des personnes d’avoir une sexualité adoptée par la majorité. C’est le devoir de la société de faire en sorte que tous les êtres humains bénéficient des mêmes droits. L’éducation droit viser au respect des différences telles qu’elles soient ainsi  qu’à l’épanouissement total de l’individu  quelle que soit sa sexualité en sensibilisant les individus et ce dès leur plus jeune âge à la diversité.  Pour vivre dans un monde harmonieux il est indispensable de reconnaitre toutes les différences car c’est  la voie qui conduira à plus d’amour sur la planète. Comme nous pouvons le voir la nature est un parfait exemple de cette biodiversité en harmonie.  Dans plus de 350 espèces animales  répertoriées l’homosexualité existe et la sexualité animale n’a pas qu’un but d’assurer la pérennité  des espèces mais aussi le plaisir d’après les spécialistes étudiant  et observant le comportement animal. Donc si dans la nature l’homosexualité existe,  en vertu de quoi il en serait différemment pour les êtres humains ?

 

Enfin Aramis est attaché à la création d’associations de médiation constituées de personnel enseignant, psychologues, médecins, sociologues, responsable d’associations LGBT, bénévoles gays&lesbiennes, parents, enfants, dont l’objectif est de mener régulièrement dans les établissements scolaires des campagnes de sensibilisation et d’information pour éduquer les jeunes au  respect des différences et  répondre à leur question sur les diversités sexuelles et ses conséquences. Ce qui contribuerait à la fois,  à responsabiliser la jeunesse sur une sexualité consciente,  mais  aussi, faire baisser le taux de violences à caractère homophobe dans les établissements secondaire et universitaire et surtout diminuer  le taux  de suicide, 2ème cause de mortalité en France dont  10% est lié à l’homosexualité. La  PAIX MONDIALE PASSE  PAR  LES MINORITES SEXUELLES.

Je vous invite à visiter le site d’ARAMIS WWW.ARAMIS-INTERNATIONAL.ORG  ou WWW.RAELIANGAY.ORG


 

 

 

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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 17:34

La loi doit-elle permettre aux couples homosexuels d'adopter ?

http://boards.msn.com/FR%20Newsboards/thread.aspx?view=list&threadid=1316411&boardsparam=page%3D100%26pppost%3D1

Voici mon commentaire laissé sur ce site :

OUI la loi doit permettre aux couples homosexuel(les)s d'adopter des enfants au même titre que les hétérosexuel(le)s. Pourquoi?
Parce que c'est la seul voie qui amènera l'ensemble des hommes et des femmes gays&lesbiennes (LGBT) a être reconnues plus en tant qu''individus ayant une orientation sexuelle différente mais en tant qu'être humain. Car pour moi la seule alternative à un monde de PAIX passe par l'acceptation des différences et de toutes les différences conformément à l'article 18 et 19 de la déclaration Universelle des Droits de l'Homme et du citoyen ce quelles soient liées à la couleur de peau, les convictions religieuses, la culture, le sexe. La DUDDH devrait être notre bible à tous!!

 Il devient indispensables, aujourd’hui, d’éduquer les individus et ce dès leur plus jeune âge a comprendre que l'orientation sexuelle n'est pas un choix mais belle est bien génétique donc naturelle. De nombreux experts scientifiques dans l’étude du cerveau humain ainsi que du comportement animal le démontrent. La nature c'est l'ensemble des êtres vivant qui là compose. Même dans la nature les diversités sexuelles existent notamment dans plus de 300 espèces animales et la sexualité n’est pas limité qu’à la reproduction mais aussi au plaisir, même chez les animaux. Donc qu’est-ce être contre nature ?

Personne ne choisit sa sexualité et quand bien même on pourrait, c'est la liberté de chacun(e). Respectons la liberté des autres pour que nos libertés soient respectés. Les propagandes homophobes car il faut le dire, sont inciter par des chefs religieux judéo-chrétiens pour créer un climat de haine et de violence, cultivant l'ignorance. L’IGNORANCE est un vecteur de croyance sans compréhension ! TOUT HOMME EST ABRUTI FAUTE DE SCIENCE. Raël.

 L'homophobie est au même titre que la pédophilie une maladie mental. En plus d’être du racisme!

Dans une société qui se veut être le modèle d'une diversité vivante, tous en harmonie, c'est anticonstitutionnel que certains puissent bénéficier de droits et pas d’autres. Souvent dans le cadre de débat sur l'hétérosexualité, les médias ne se focalisent pas leurs discours sur la sexualité hétérosexuelle pour expliquer ou pour éduquer mais sur l'amour. Tandis que pour l'homosexualité tout est fait pour stigmatiser, condamner les homosexuels, les débats sont orientés sur les pratiques sexuelles jamais sur la notion d'amour, de sentiments. Faut-il croire que les gays&lesbiennes sont dépourvus de sentiments, donc inhumains ? C'est à cause de cela que les gens ont du mal à accepter deux personnes du même sexe qui s'aiment. Peut être pourrions-nous changer la vision ou devrais-je dire les préjugés établis sur les diversités sexuelles. Car lorsqu’il y a l’amour, la compréhension suit ainsi que l’acceptation. Lorsque ce sera compris par tous, il n'y aura plus de débats sur la question de l’adoption par les homosexuel(le)s. Des pays comme l’Uruguay, la Slovénie, l’Espagne, l’Allemagne ont dépassé le stade des préjugés, deviennent des exemples en matière de liberté pour tous,  et ne se laissent plus influencés par les partis conservateurs religieux. La France premier signataire de la déclaration des droits de l’Homme devient le dernier de la classe des pays jugés pour non respect aux libertés individuelles et aux droits de l’Homme. C’est honteux ! 

L'AMOUR DES DIFFERENCES CONSTRUIT LA PAIX! Raël  www.aramis-international.org
Abonnez-vous gratuitement à : rael-science-francais-subscribe@yahoogroups.com
Boris, homosexuel, noir et raëlien.

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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 03:07
Le créationnisme scientifique

D'où venons nous ? Pourquoi vivons-nous ? Pourquoi vivre en Paix et heureux ?




http://fr.rael.org/rael_content/index.php


http://www.raeliangay.org/fr/index.html

http://france.rael.org/page.php?18


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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 03:21
D'après une récente étude réalisé par l'Institut de recherche à l'Université de Meddle en Angleterre en sélectionnant 64 jeunes hétérosexuels n'ayant jamais eu d'attirance ou de relation homosexuel et dont la moitié se disent homophobes. Voici ce que révèle cette étude sur les comportements homophobes que peuvent avoir certains.


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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 20:10
Pourquoi ai-je voulu sur mon blog ajouté des liens confirmant ou remettant en question la vision de cette nature et du naturel dont nous parlons tant!!!!

Je suis assez surpris de me rendre compte que nous utilisons des mots ou nous en avons une  perception  telle que  parfois complétement érronés.


Qu'est ce que la nature ?

1ère définition : Ensemble de tous les êtres qui composent l'univers.
autres définition :  Ensemble des propriétés fondamentales d'un être ou d'une chose ou  Ensemble du monde physique et des principes qui l'animent.

En ce qui me concerne je statuerais sur la première définition. Car elle me semble plus appropriée. Gardons en tête qu'il y a plusieurs versions. Je veux dire par là que, lorsque j'ai cherché la définition du mot "nature", j'ai trouvé plusieurs définitions et ce en fonction des sites. Ce qui traduit autant un aspect neutre chez certains que conceptuel chez d'autres. Donc, faut-il croire que la définitioin d'un mot varie selon nos convictions. Le mot "nature" ou "naturel" ne semble pas un mot neutre donc soumis à interprétation.

La première définition du mot "nature" explique qu'elle est lié à tous les êtres composant l'univers. Pourtant j'ai l'impression que parfois dans l'utilisation du mot nous semblons le limité à une vision terre à terre. Ce qui semble tout à fait compréhensible soi dit en passant puisque n'ayant pas de notion suffisante pour l'étendre à ce que nous ne connaissons pas!!
 
"tout les êtres qui composent l'univers". Ici il est nullement question de définir qu'elle être! Tout s'englobe. Les êtres, sembleraient-ils s'accorder à l'importance de tout ce qui existe autour de nous ?

Pourquoi j'insiste tant sur cette définition ?

Parce que si je me reporte à la définition du mot "nature" cela veut dire que tout ce qui existe constitue la nature. Donc, pour expliquer ce qui est la nature, je pense indispensable de faire appelle à tous ce qui est vivant.

Il est probable que lorsque nous nous faisons une définition toute faite et dirigée de ce qui peut être naturel ou pas,  qui plus est lié à nos convictions, nos perceptions, toutes conditionnées par notre éducation, la société et les religions, nous finissons par  justifier ce que nous avons envie parce que ça nous arranges et nous évitons de remettre en question nos perceptions parfois érronées. Nombreuses sont les personnes qui lorsque j'explique que grâce à la science, et lorsque je parle de science ce n'est pas un vain mot, ce sont l'ensemble des découvertes, études et observations scientifiques qui sont faites par des experts dans leur domaine et là nous parlerons dans le domaine animale, aujourd'hui ,nous pouvons comprendre que la  sexualité n'est pas une affaire de choix ou longtemps et encore considérée comme une maladie dans de nombreux pays le condamnant,  à partir du moment que cette vision n'est pas conforme à la société normalisante, régis par des religieux qui eux même définissent une notion de bien et de mal, donc de naturel ou pas de ce qui doit être admis par tous ou pas (homosexualité, , lesbienne, ,bissexualité, transsexualité), il est démontré scientifiquement que la sexualité animale est aussi riche et diversifiée que chez les humains. Ces experts constatent même, après  plusieurs années d'obervations,  que la sexualité chez les animaux n'est pas uniquement limité à la reproduction mais aussi au plaisir. Les animaux ont une sexulalité pour le plaisir. Ils jouent. C'est extraordinaire comme information! Jusqu'ici nous devions nous contenter de croire que les animaux étaient programmés pour se reproduire. La science nous livrent des éléments d'une réalité tout autre!!!

 Pour nous permettre de comprendre qui nous sommes et comment nous fonctionnons, nos comportements et attidudes dans notre milieu, notre environnement, il est nécessaire d'étudier l'existence autour de nous. Comment pouvons-nous  savoir autrement si nous n'étudions pas les comportements, modes vies, sociétés chez d'autres espèces  ? Comment pouvons-nous certifier de ce qui est normal, naturel ou pas si nous n'avons pas de moyen comparative chez d'autres, cette capacité à faire le lien entre nous et la biodiversité autours de nous. Nous ne sommes pas seul!  C'est en cela que je vois l'intérêt de la science car elle nous amène des éléments de réflexion qui sortent de nos clichés, nos paradigmes et nos dogmes établis. Comprendre comment nous fonctionnons et expliquer nos similitudes avec ce milieu dans lequel nous évoluons. Seul, pour l'instant, la vie autours de nous peut nous permettre d'en prendre conscience. Fondamentales à notre existence. S' ils nous semblent, aujourd'hui,  normales et naturelles que dans cette biodiversité tout soit possible. Pourquoi ne pouvons-nous pas là concevoir en ce qui nous concerne ?

Si des études démontrent la diversité sexuelle dans la biodiversité animale et voir biologique donc liée à notre code génétique, pourquoi ne pouvons-nous pas l'accepter au sein de notre propre espèce humaine, il en est de même! L'évidence de ce que nous sommes n'est que la réalité de ce qui existe autour de nous, donc pourquoi là condamner, pourquoi ne pas la comprendre ? Il y aurait-il des raisons qui nous poussent à ne pas l'accepeter ? Et qu'elles sont, donc, ces intérêts ? Devons-nous jouer la politique de l'autruche parce que jusqu'ici nous nous sommes convaincus d'une explication pour justifier notre ignorance, notre imcompréhension de ce qui est, nous avons voulu nous enfermés dans des visions ou concepts sans chercher réellement à comprendre ? Les choses sont elles figées ? Ne mérites-elles pas, quand l'occasion se présente de les remettre en question ?

Qu'elle est l'intérêt de se poser des questions, de rechercher l'essence même de ce que nous sommes en tant qu'humain, êtres vivants, comprendre le mécanisme de la vie, si ce n'est celui de comprendre qui nous sommes, comment nous fonctionnons pour mieux comprendre qui sont les autres et comment ils fonctionnent, voir être capable de reproduire ce même mécanisme qu'est la vie, à notre tour.

La nature se compose de l'ensemble des êtres existants dans notre univers, notre monde. La nature est la référence de la beauté, de l'harmonie, de la complémentarité de tout ce qui existe et de sa diversité. Prenons conscience que nous n'avons pas besoin d'aller très loin pour comprendre combien cette diversité est indispensable à notre survie. Il nous suffit juste de regarder autour de nous. TOUTE LES PREUVES SONT LA.  LA DIVERSITE EST LA SEULE GARANTIE DE LA SURVIE DE NOTRE HUMANITE, DE NOTRE PLANETE. ACCEPTONS-LE ET REJOUISSONS-NOUS DE CETTE DIVERSITE.
Réjouissons-nous du faite que pour comprendre la nature, il est essentiel de l'accepter tels qu'elle est! Nous accepter tels que nous sommes être vivant créer pour être différent car ce sont nos différences qui nous enrichissent, nous permettent d'évoluer vers plus d'amour, de compréhension, de paix , de conscience et d'harmonie.
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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 01:39
Tous les animaux seraient potentiellement homosexuels

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Paru le 2009-06-22 12:20:00


Californie, États-Unis - Les relations homosexuelles ont déjà été observées chez des espèces bien connues, comme le dauphin ou le pingouin, mais aujourd’hui les scientifiques ont recensé bien d’autres cas. Selon une nouvelle étude, l’homosexualité existe dans tout le règne animal et serait même indispensable pour la survie de certaines espèces.
La découverte bouleverse les croyances de ceux qui considèrent que l’homosexualité n’est pas naturelle, ainsi que les connaissances scientifiques du mode de vie des animaux. Le biologiste Nathan Bailey déclare : « Il est clair que les comportements sexuels entre individus du même sexe vont bien plus loin que les quelques exemples connus qui dominent la littérature scientifique, par exemple chez les bonobos, dauphins, pingouins et mouches ». 

Près d’un tiers des albatros de Laysan ont été élevés par deux femelles. Les couples « lesbiens » se sont formés dans le but d’élever les couvées puisque le nombre de mâles a fortement diminué. Selon l’étude, ces couples élèvent moins de jeunes que les couples hétérosexuels, mais leurs efforts ont permis de restaurer la population décroissante d’albatros sur l’île. Autre exemple : la moitié du temps, les mâles dauphins ont des relations sexuelles avec d’autres mâles, tandis que chez le vautour gypaète barbu, ces relations représentent le quart des accouplements.

Les chercheurs expliquent que la raison de la formation des couples homosexuels varie selon les espèces. « Par exemple, les mouches mâles sont attirées par d’autres mâles car il leur manque un gène leur permettant de différencier les sexes » explique le docteur Bailey de l’université de Californie. « Mais cela est très différent chez les dauphins, qui s’engagent dans des relations entre même sexe pour faciliter les liens sociaux dans le groupe, ou les femelles albatros qui peuvent rester en couple toute leur vie pour s’entraider à élever des petits ».

Le docteur Bailey et sa collègue Marlene Zuk affirment que l’homosexualité peut aussi affecter  les chances de survie de certaines espèces, en rendant « indisponibles » des groupes d’animaux pourtant capables de se reproduire.


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24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 01:19
Procréation ou plaisir dans la sexualité animale ?
http://www.dailymotion.com/relevance/search/homosexualite+animale/video/x35483_homosexualite-animale_travel


Qui a dit que dans la sexualité animale tout était qu'une question de procréation ?
Sexualité animale : orgies, trios et frottements

Les animaux sont-ils capables de “faire du sexe pour le sexe”, de se masturber ou d’avoir des relations homosexuelles ? La Villette consacre un cycle de conférences à la sexualité de ceux qu’on appelle un peu trop vite des “bêtes”.

 

Ggrubbing

 

La recherche du plaisir sexuel n’est pas l’apanage de l’être humain. Chaque mardi à 18h30,  jusqu'au 10 février, Frank Cézilly - professeur d'écologie comportementale à l'université de Bourgogne - et ses collègues animent à la Cité des Sciences toute une série de conférences qui devraient faire tomber des œillères : saviez-vous que les dauphins copulent avec des tortues dont ils se servent à la façon de poupées gonflables ? Les tortues ne sont pas consentantes. Mais qu’importe. Les dauphins se servent d’elles dans le seul but de se procurer du plaisir. Il leur arrive même de se satisfaire avec des anguilles ou des requins. Saviez-vous également que les girafes s’accouplent très fréquemment entre mâles ? Ces relations homosexuelles sont d’ailleurs caractérisées par une étrange parade appelée “necking” (l’enlacement des cous) : les mâles enlacent leurs cous, ce qui provoque généralement une érection suivie de “montes” auxquels peuvent s’associer 2 à 3 autres mâles attirés par le jeu…

“L'activité sexuelle ne limite pas à la simple copulation entre un mâle et une femelle chez un bon nombre d'espèces, résume Frank Cézilly. Des comportements homosexuels allant de simples comportements affiliatifs, jusqu'à la copulation, en passant par la stimulation sexuelle, s'observent par exemple chez certains insectes ou reptiles, chez les oies, chez les girafes, ou encore chez les bonobos.” Dans un livre à paraître en mars, aux éditions Le Pommier, Frank Cézilly consacre d’ailleurs un chapitre entier à la question de l’homosexualité animale. Ce chapitre, co-rédigé avec Michel Raymond (directeur de recherche au CNRS) ouvre de troublantes perspectives sur la vie privée des coléoptères, des papillons, des libellules et des blattes…

Je cite : “Il s’agit principalement de montes, ou de tentatives de montes, pratiquées par des mâles sur d’autres mâles. Mais il arrive qu’ils soient associés à une sorte de “frénésie sexuelle” qui touche les deux sexes. Ainsi, les observations d’agrégats formés par les charançons des agrumes, Diaprepes abbreviatus L.n ont révélé qu’à côté des accouplements “classiques” entre mâles et femelles, les femelles montent les mâles, les mâles se montent entre eux et montent même les couples déjà formés. La stimulation sexuelle associée à ces montes semble réelle puisqu’on observe que lorsqu’une femelle monte une autre femelle, elle étend son appareil ovipositeur de la même façon qu’au moment de pondre. De même, lorsqu’un mâle monte un autre mâle, son appareil génital pénètre la cavité anale de son partenaire.

Disséquant les mœurs étonnantes de toutes sortes d’animaux – de la couleuvre jarretière à flancs rouges jusqu’à l’oie cendrée -, les deux chercheurs dévoilent certaines découvertes récentes en écologie comportementale. Le scarabée japonais est incapable de faire la différence entre un partenaire mâle ou femelle (il s’accouple donc au hasard). Les mâles chez le gypaète barbu peuvent choisir de vivre en trio, avec une femelle et un autre mâle. Les bonobos femelles pratiquent couramment entre elles le GG-Rubbing (frottement des parties génitales suivant un rythme de 2,2 mouvements par seconde, aussi rapide que la copulation des mâles). Les parades homosexuelles des jars sont souvent bien plus exubérantes que celles de couples hétéros (quand un jar est plus grand que son partenaire, il le monte, et quand les jars ont la même taille, ils se montent à tour de rôle). Chez le petit pingouin, Alca torda, l’homosexualité est monnaie courante au sein de certains rassemblements: 66% des mâles sont “actifs” et 91% se font monter par d’autres mâles.

Les exemples d’unions sont également aussi divers que dans la population humaine: monogamie homosexuelle, monogamie hétérosexuelle, polygynie (lorsqu’un mâle monopolise plusieurs femelles), polyandrie (lorsqu’une femelle monopolise plusieurs mâles), promiscuité sexuelle… Tous les exemples sont dans la nature. Pour Frank Cézilly, qui organise à la Villette tout ce cycle de conférences sur les amours des dauphins ou des cygnes, il s’agit d’interroger “la limite entre l'homme et l'animal et ce qui sépare une sexualité  ancestrale ancrée dans la finalité reproductrice d'une sexualité hédoniste, censée être l'apanage de l'espèce humaine.” Préparez-vous à tomber des nues.


TROIS QUESTIONS A FRANK CEZILLY

Le préjugé concernant les animaux veut qu'ils soient strictement hétérosexuels, puisque leur sexualité n'aurait qu'un seul but : la procréation. Est-ce vrai ?
Si l'on restreint la sexualité à la procréation, il est évident que la sélection naturelle doit favoriser les copulations entre mâles et femelles. Mais est-ce que cela signifie pour autant qu'elle interdit toute homosexualité ?  Les organismes vivants ne sont pas des machines parfaitement réglées par un grand horloger, ils n'obéissent à aucun un dessein particulier pré-établi. Ce qui caractérise le vivant c'est précisément sa diversité, et en particulier celle qui existe à l'intérieur des espèces. Celle-ci peut dépendre en partie de la composition génétique des populations, mais elle procède aussi, particulièrement au plan comportemental, du développement des individus et de leur expérience. Si bien qu'il n'y a rien de surprenant à observer que les animaux, en diverses occasions et selon les espèces, peuvent développer des orientations homosexuelles et même des affiliations homosexuelles résultant en des associations stables dans le temps entre individus de même sexe.

Certains chercheurs avancent que ces comportements sont les symptômes d'un dérèglement : il s'agirait d'une perturbation dans l'équilibre de l'animal ou du groupe, ou d'un "trop plein de libido". Les animaux ne seraient donc homosexuels (ou sur-sexuels) que dans des situations de crise, de pollution, de stress ou autre. A l'état naturel, dans un environnement "normal", ils seraient toujours hétérosexuels ?
Il est certain que la fréquence des comportements homosexuels augmente dans la nature lorsque qu'un sexe devient beaucoup plus fréquent que l'autre, quelle que soit la cause de cette altération de la sex-ratio. C'est aussi le cas en situation de captivité.  Pour autant l'homosexualité s'observe aussi en conditions "naturelles", par exemple chez les gorilles, et elle peut être alors liée à une forme d'organisation sociale qui implique la formation de groupes multi-mâles par exemple.

Des études ont-elles été faites sur le pourcentage d'homosexuel(le)s au sein de telle ou telle espèce animale ? Comparativement au pourcentage d'homosexuel(le)s dans l'espèce humaine ?
Pas à ma connaissance, en tout cas de façon systématique à l'échelle d'une population. Qui plus est votre question sous-entend qu'il existerait des individus strictement homosexuels. Ce cas semble le moins fréquent, et il convient plutôt de concevoir que l'activité homosexuelle observée dans la nature est le plus souvent le fait d'individus bisexuels
.

 

Triocervide 



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15 mai 2008 4 15 /05 /mai /2008 14:27

http://www.dailymotion.com/relevance/search/homosexualite+animale/video/x68uf9_les-animaux-et-leurs-amours-2_animals




Norvège : Une collection de photographies, vidéos et textes, consacrée uniquement à l'homosexualité chez les animaux. Le directeur du projet, Geir Söli, parle d'une idée qui lui est venue «en entendant un prêtre à la radio, qui  décrivait l'homosexualité comme quelque chose de contre nature». Pourtant, les relations sexuelles entre animaux de même sexe ont été documentées chez  plus de 1500 espèces.

Qu'est ce qu'être contre nature si dans sa biodiversité la nature, elle même nous amène autant de variante ?

Aujourd'hui, nous savons que l'homosexualité est un phénomène largement répandu dans le monde animal. Et qu'il ne s'agit pas seulement de relations sexuelles brèves, mais aussi de relations durables.»  L'exposition, qui a ouvert ses portes le 12 octobre, au Musée d'histoire naturelle d'Oslo, a  reçu un accueil positif, même si plusieurs opposants s'en étaient pris plus tôt aux organisateurs, les assurant qu'ils allaient «brûler en enfer». De leur côté, les organisateurs espèrent «qu'une meilleure compréhension de l'étendue et de la banalité de ce comportement chez les animaux, aidera à démystifier l'homosexualité chez les humains».

http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=10409


Commençons par le dauphin, charmant Flipper qui réjouissait nos yeux de ses aventures et de ses prouesses à se faire comprendre du genre humain par des petits cris stridents. Et bien oui, ce même Flipper, comme certains de ces congénères vivant en captivité, a fait l’observation de rapports homosexuels. De là à passer ces aventures sous la signalétique "Interdit au moins de 12 ans", il n’y a qu’un pas que les prudes censeurs américains pourraient franchir.

Beaucoup plus proche de nous, on trouve les bonobos, sous espèce de chimpanzés aux moeurs sexuelles tellement libérées qu’ils seraient capables de faire rougir une spécialiste de la libération de semence mâle. Ces charmants petits primates comptent environ 100 000 membres dans leur communauté. Dès leurs découvertes, de nombreux scientifiques, lubriques autant que curieux, se mirent à les étudier. Un scientifique, Frans de Wal, a noté leur intérêt pour les jeux érotiques et la fréquences de leurs rapports sexuels.

Notez la précison des notes du Monsieur : « Entre mâles, les schémas allaient de montes rapides par-derrière à des embrassades excitées face à face accompagnées de brandissements et de frottements de pénis" de plus, il note que "A l’état sauvage, comme en captivité, les bonobos femelles ont des contacts sexuels intenses entre elles ».

Mais les mammifères ne sont pas les seuls représentants de la gay attitude de mère Nature, les lézards du genre Cnemidophorus sont très intéressants à de nombreux égards. En effet, cette espèce (peut être représentative du futur du genre humain) ne possède plus de mâles. Et pourtant, l’espèce perdure. Par quels mécanismes me direz vous ?
La parthénogénèse : reproduction sexuée sans fécondation. Mais si les demoiselles n’ont plus besoin de ces messieurs pour assurer leur retraite, leur ovulation se doit tout de même d’être "excitée" par un accouplement. Rien de plus simple pour ces lézardes inventives, qui se travestissent chacune leur tour pour aider leur copine à fabriquer ses petits oeufs.


Les manchots et les pingouins

En 2005, six manchots de Humboldt mâles du zoo de Bremerhaven (Allemagne) avaient défrayé les chroniques en formant trois couples homosexuels [3] et en "adoptant" des cailloux comme œufs. Les instances du zoo avaient essayé d'introduire des manchots femelles pour qu'ils s'accouplent mais les couples homosexuels se sont maintenus. [4]

Des cas similaires ont été observés, comme deux pingouins nommées Roy et Silo au zoo de New York

Autres

Le chercheur
Bruce Bagemihl a observé des dauphins mâles qui se frottaient les uns aux autres. Les orques, les lamantins ainsi que les girafes se livreraient à des orgies sexuelles entre mâles, comme plus de 450 espèces vertébrées. Selon Thierry Lodé, il apparaît également que de nombreuses espèces (lions, putois) montrent des pratiques largement bisexuelles. La sexualité exclusive reste rare dans la nature et la diversité des comportements seraient largement privilégiée par l'évolution biologique et le conflit sexuel. Un autre scientifique, Paul Vasey, a également identifié des comportements lesbiens chez les macaques.

 

Longtemps censurée par la morale et la religion, l'homosexualité animale est aujourd'hui admise par tous. Mais cela nous oblige à imaginer que les animaux ne font pas l'amour uniquement pour se reproduire, mais aussi pour trouver du plaisir…

Au coeur du débat qui secoue notre société, voici une explication évolutionniste de l'homosexualité, reposant sur une démonstration cautionnée par les plus grands scientifiques de la planète. En prenant soin d'éliminer le cas des animaux domestiques, captifs ou manipulés, le documentaire illustre les différents comportements homosexuels repérables dans toutes les classes du règne animal en liberté.

Ce documentaire polémique remet en cause les théories Darwiniennes de l'évolution, à l'aide d'une démonstration par l'image...
Regardez cette vidéo :

http://www.vodeo.tv/lire/94-23-3659-homosexualite-animale.html


 

 


 

 

 

 


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6 septembre 2007 4 06 /09 /septembre /2007 01:12
L'HOMOSEXUALITE ET L ISLAM
 
D'abord, avant de parler d'homosexualité, il faut savoir que la vie d'un musulman, croyant et pratiquant, est régie par une minutieuse législation "la Chariâ".

Ce sont des lois basées sur l'interprétation à la fois de la parole du Dieu, inscrite dans le Coran (livre sacré et divin des musulmans) et de la coutume de son Prophète Mohamed (la Sunna), dont la source principale est les "dits" (Hadith) du Prophète et ses gestes.

 

On distingue, toutefois, les "Sunnites" qui sont les partisans de la "Sunna" à l'opposé des "Chiites" qui vénèrent plutôt son gendre "Ali". La question sexuelle n'échappe pas à l'interprétation par ces textes.

Pour aborder la position que prennent les législateurs islamiques

(Oulama= savants=théoligiciens de l'Islam)

 

En même temps cet acte est considéré comme un acte religieux, car dans l'islam l'accouplement ne vise pas seulement la procréation mais il manifeste aussi l'harmonie de l'ordre divin, dont la distinction entre masculin et le féminin et leur complémentarité constituent la base élémentaire.

"De toute chose on a fait un couple. Puissiez-vous vous en souvenir"

(Extrait du Coran, Sourat 51,Adh-Dhâriyât, verset 49)

Ces versets furent révélés au Prophète Mohamed par fragments séparés.

Le terme "Tajhaloun" signifie "ignorer" ce qui atténue, d'après certains auteurs, quelques part, "la flétrissure morale dont sont victimes les homosexuels" et laisse entr'apercevoir que le châtiment qui leur est infligé est dû principalement au fait qu'il ont démenti "un messager de Dieu".

L'exemple" du peuple de Loth est mentionné àce titre dans plusieurs versets du Coran. Ainsi dans la Sourat(7)d'Al-Arâf (80-82) il figure entre les "exemples" du peuple du "Prophète Salah" et du peuple Madyan et leur "leur frère Chouayb", deux peuples qui ont transgressé les recommandations de leurs Messagers.

Et Loût, quand il dit à son peuple:

« Vous livrez vous à cette turpitude que nul, parmi les mondes, n' a commise avant vous? [80] Certes, vous assouvissez vos désirs charnels avec les hommes au lieu des femmes! Vous êtes bien un peuple outrancier. » [81]

Et pour toute réponse, son peuple ne fit que dire:

« Expulsez- les de votre cité. Ce sont des gens qui veulent se garder purs! » [82]

Musrif" en arabe signifie "impie et outrancier" alors que la règle en islam, en général, est la modération.

 

 

D'autre part, Le Coran promet aux croyants qu'au paradis ils seront servis par des éphèbes (se dit du très beau jeune homme, à l'origine l'adolescent grec qui faisait son service sportif et civil avant d'entrer dans l'âge adulte "éphébie").

Les poêtes et les sultans ne cessaient d'invoquer ces promesses pour justifier les relations illicites qu'ils entretenaient . Mais pour la plus part des "Oulamas" il n'y a pas à chercher une interprétation plus profonde que celle mentionnée :

« L'homosexualité est la turpitude des turpitudes »,


L'homosexualité représente 10% de la population mondiale pour ceux qui ne se cachent plus, Et on peut compter 15 et 17% au total. Certaines coutumes ou religions ou même lois, dans certains pays dont le notre obligent au silence et au secret, mais ne le renions pas ils existent par la nature même si la " normalité " créée par l'Homme les rejette : s'ils sont là , c'est qu'Allah l'a permis. Et si Allah a permis qu'ils soient sur la terre auprès de nous tous, je ne pense pas que ce soit pour qu'on ait de la haine pour eux. Allah a voulu que les êtres soient différents, certainement pour nous apprendre à aimer plus que nous-mêmes.




L'homosexuel "Beur" se trouve ainsi sans "racines" ni "espoirs". Ces derniers temps cette "Communauté a commencé à s'organiser pour sortir au jour et revendiquer leurs droits à la reconnaissance. Mais si cet appel ne trouve pas d'échos chez les Maghrébins de France, ces homosexuels risquent de se claustrer dans un ghetto comme les autres communautés homosexuelles.

En conclusion, l'homosexualité a connu des périodes moins stressantes que de nos jours. Les sociétés arabo-musulmanes n'ont pas cessé d'accommoder l'application de la "Chariâ" à leur train de vie et leurs aspirations .

On me permettra de penser que l'exploitation de la misère des hommes - même conjuguée avec l'assistance à la messe ou le respect de la charia - est infiniment plus condamnable que le fait pour deux hommes de s'aimer en toute liberté entre eux.

 

 

 

 

 

 

 

 

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18 avril 2007 3 18 /04 /avril /2007 01:38

Toutes les questions "Gays et la Bible" sont toujours des thèmes piégés. Cela donne l'impression que la Bible est une sorte de livre de référence : on n'a qu'à regarder ce qui se trouve dans la Bible et on a la réponse à nos questions. En effet, c'est vrai que certains fondamentalistes auront peut-être cette tendance, particulièrement en ce qui concerne l'homosexualité, d'utiliser la Bible dans un tel sens. Evidemment, le problème de cette démarche, c'est que ces fondamentalistes considèrent donc qui la loi de Lev 18 est tout à fait applicable aujourd'hui, c'est à dire 2500 ans après l'écriture de cette loi. Donc ils devraient théoriquement aussi appliquer tout le reste de cette loi. Une femme qui a ses règles doit partir de la ville pendant une semaine, on devrait rétablir l'esclavage, etc.

Une autre remarque préliminaire. Le thème même "Bible et homosexualité" ne va pas de soi. Il n'y a aucun mot dans la Bible que nous pouvons traduire par homosexualité. C'est un mot inventé au 19e siécle. L'opposition entre hétéro et homosexualité est une invention de la modernité, liée à la psychanalyse mais pas uniquement. L'orientation sexuelle est aujourd'hui déterminante. Mais les frontières sont fluctuantes et l'opposition n'est pas forcement évidente. Si je parle d'homosexualité, ce sont donc des raccourcis et un terme pas tellement adéquat. Le vocabulaire manque, on n'a jamais réfléchi dans la diversité.

Pour commencer le parcours biblique, il me semble utile de donner quelques éléments sur le Proche-Orient ancien. L'Ancien Testament est à étudier dans le contexte du Proche-Orient ancien, de la Mésopotamienne et de l'Egypte. Des auteurs bibliques ont connu ces différentes cultures et s'en sont inspirés à la fois pour les textes législatifs et pour les narrations.

L'homosexualité était connue, bien sûr, à la fois en Mésopotamie et en Égypte. On trouve des attestations dans l'art. En Mésopotamie, nous avons surtout des textes législatifs qui font apparaître une interdiction de l'homosexualité dans le cadre de l'adultère. Cela date du 12e siècle avant notre ère, mais étaient toujours utilisé au 7e siècle, donc les auteurs bibliques ont pu les connaître. De plus, dans ce texte on stipule : si quelqu'un prétend que la femme de son voisin couche avec tout le monde, sans pouvoir le prouver, il reçoit 40 coups, et doit être gratuitement au service du roi pendant un mois et doit payer une somme, et on lui coupe son ne sait pas trop quoi. On pense que c'étaient les cheveux. C'est la même chose pour quelqu'un qui accuse son voisin de coucher avec tout le monde. Et si un homme a couché avec son prochain et qu'on a porté contre lui des charges et des preuves, on couchera avec lui et on en fera un eunuque. Cela veut dire que ce qui est visé c'est le cas du viol homosexuel, puisque l'idée du châtiment est l'idée en fait de "Oeil pour oeil, dent pour dent" : Il a couché avec quelqu'un, il a donc violé quelqu'un, il sera donc violé à son tour. Ce n'est pas une condamnation générale de l'acte homosexuel.

Au contraire, nous avons dans d'autres textes assyriens astrologiques l'idée que certaines constellations sont favorables à certains types d'amour. Pour l'amour d'un homme envers une femme, le meilleur signe, c'est la balance. Pour l'amour d'une femme envers un homme, poisson, pour l'amour d'un homme envers un homme, scorpion. Il n'y a d'ailleurs pas l'amour d'une femme pour une femme. Cela veut-il dire qu'on n'a pas pu considérer que cela existe ? Dans les livres et le débat général sur l'homosexualité, il s'agit en fait très souvent de l'homosexualité masculine. Même dans les textes législatifs du proche orient ancien, il n'y a pratiquement jamais d'allusion à l'homosexualité féminine. C'est évidemment lié aussi au statut de la femme dans l'antiquité.

Il y a aussi un poème très important en Mésopotamie, c'est l'épopée de Gilgamesh. Ce poéme avait apparemment un rôle très important, puisque nous en avons plusieurs éditions. Il a été recopié depuis le deuxième millénaire jusqu'à l'époque de Qumran. Et on en a même trouvé un fragment à Qumran. C'est un grand classique que les auteurs bibliques connaissaient sûrement aussi. Un roi mythique, Gilgamesh, avait un appétit sexuel démesuré, sans distinction entre homme et femme. C'est un roi respecté et craint à cause de ses activités sexuelles. Les dieux décident de le calmer en lui envoyant un partenaire, qui est une sorte d'homme sauvage, une sorte de tarzan sans aucun contact avec la civilisation : Enkidu. Ce partenaire va être initié à la sexualité par une prostituée, puis va ensuite rencontrer Gilgamesh. Tous les deux vont tomber amoureux. Avant même l'arrivée d'Enkidu auprès de Gilgamesh, le roi va avoir des rêves plus qu'érotiques que sa mère va lui interpréter en disant que quelqu'un va arriver et couchera avec lui et qu'il aimera plus qu'une femme. Les deux hommes vont avoir un certain nombres d'aventures en commun, notamment le combat avec un géant des forêts qui n'est pas sans rappeler Goliath, puis, ils vont tous les deux rejeter les avances des femmes, et même celles d'une déesse. À la mort d'Enkidu, Gilgamesh va se mettre à la recherche de l'immortalité. Il rencontre une sorte de Noé mésopotamien, qui va lui raconter l'histoire du déluge, très proche du texte biblique. Finalement, la plante de l'immortalité, qui fait penser à l'arbre du paradis va disparaître à jamais à cause d'un serpent. Cette histoire est aussi une réflexion sur les grands thèmes de l'humanité : la vie, la mort, l'amour, le sexe. En ce qui concerne la Mésopotamie, on peut sans problème mettre en scène un amour entre deux hommes. La lamentation de Gilgamesh au moment de la mort d'Enkidu est très proche de celle de David au moment de la mort de Jonathan. Curieusement, il y a très peu de travaux sérieux qui ont été fait pour comparer Gilgamesh et David et Jonathan.

En Egypte, c'est à peu près la même situation qu'en Mésopotamie : Dans les textes officiels et législatifs, il n'y a que très peu de chose à part un texte qui condamne le viol homosexuel. Et quelques histoires dont celle d'un Pharaon follement amoureux de son général, et qui forme avec lui un couple, malgré le fait qu'ils soient mariés tous les deux.

L'homosexualité existe donc dans l'antiquité. On en parle sans en faire forcement un sujet central, ni dans les textes de loi ni dans les narrations. Mais elle est mentionnée comme un fait existant. Et je pense que l'idéologie dominante était celle de la catégorisation des genres, c'est à dire qu'il ne faut pas dépasser ce qui est homme et ce qui est femme, et donc évidemment, on est dans une zone difficile.

Quand on regarde la Bible hébraïque, on peut d'abord dire qu'il y a peu de textes qui parlent de l'homosexualité. Il y a trois ensembles : les interdictions du Lévitique, puis l'histoire qui a toujours été utilisée pour dire ce que pense l'AT de l'homosexualité, c'est Sodome et Gomorrhe (Gn19), et enfin un texte plus ambigu qui n'est pas utilisé par tous, c'est l'histoire de David et Jonathan. J'aimerais brièvement vous présenter ces trois ensembles.

Dans le Lévitique, dans le code de sainteté, on trouve un certain nombre de prescriptions surtout d'ordre cultuel et rituel, plutôt préoccupè par la distinction entre le pur et l'impur. C'est une collection de textes qui provient du 6e ou 5e siècle avant JC. Après l'exil, probablement à l'époque perse, écrits par le milieu sacerdotal. (Lv 18 / 22 et 20/ 13). L'homosexualité existe bel et bien en Israël ancien, autrement, on n'aurait pas eu besoin de l'interdire. C'est la première chose qu'il faut dire. La lecture rabbinique dit que la seule chose vraiment interdite dans ces versets, c'est la pénétration. Donc tout le reste serait licite. Mais c'est une manière très rabbinique de voir les choses, et je pense que le texte vise ici de toutes façons l'interdiction d'acte sexuel entre deux hommes. On a aussi dit que ces textes visent surtout les pratiques cultuelles cananéennes contre lesquelles Israël exhortait de se démarquer. Mais si on prend le texte, rien n'est dit que nous avons affaire à des rites païens. Je pense qu'il faut accepter que les auteurs de ces textes veuillent vraiment interdire les actes sexuels entre deux hommes allant même jusqu'à demander au moins théoriquement la peine de mort.

Dans le premier chapitre de la Genèse, on insiste sur le fait que l'humanité est créée mâle et femelle, dans le but de procréer. Pour la pensée sacerdotale, le seul but de la sexualité est la procréation. Et donc toute autre relation sexuelle rend impossible la procréation. Si le seul but est la procréation, il ne faut pas s'étonner que les rapports sexuels entre deux hommes soient interdits et même considérés par ses auteurs comme une abomination. On peut se demander aussi s'il n'y a pas une certaine influence perse. On trouve dans l'Avesta un texte très proche du Lévitique. "Est un diable l'homme qui couche avec un homme à la manière de l'homme qui couche avec une femme". La formulation est très proche, il pourrait y avoir une influence, sachant que la civilisation perse a influencé d'autres passages de l'AT. On en doit pas banaliser le texte du Lévitique, c'est un texte qui veut interdire ce qu'on appellera aujourd'hui l'homosexualité. Mais il faut se rappeler que c'est un ensemble de textes qui aujourd'hui devraient être traités tous au même niveau. Si on se référe au Lévitique 18 ou au Lévitique 20 pour dire que l'homosexualité est une abomination, il faut alors aussi appliquer tout ce qui est dit du Lévitique 17 jusqu'à 26 ! Un certain nombre de choses sont vraiment incompatibles avec notre société d'aujourd'hui !

Le texte de Sodome et Gomorrhe a le plus été utilisé pour condamner l'homosexualitè (Genèse 19). C'est un thème assez répandu dans l'AT, surtout dans les textes prophétiques. Il est donc apparemment question de destruction, tout à fait comparable à celle du déluge par l'eau. Cela donne même l'impression que c'est une autre de ces catastrophes primordiales car l'histoire qui suit Genèse 19 est une "re-création" de descendance : Loth couche avec ses deux filles. On a l'impression qu'ils font cela parce qu'ils sont tous seuls sur la terre (Gn 19). Ce pourrait être à l'origine une histoire de destruction de civilisation.

L'histoire de Sodome et Gomorrhe en détail n'apparaît qu'en Genèse 19, les autres textes bibliques ne font que des renvois : on ne sait pas le pourquoi et le comment de la catastrophe. En Gn19 Loth est l'immigré, à la manière d'Abraham, l'hôte par excellence, et va accueillir des étrangers dans sa maison. Finalement, cela va être connu par les habitants de Sodome et Gomorrhe. Ils vont tous se réunir, du plus jeune au plus ancien, devant la maison de Loth en le sommant de faire sortir les deux hommes pour qu'ils les "connaissent". Le verbe connaître peut avoir un sens sexuel dans l'AT. Certains exégètes refusent cette traduction dans ce texte là. Mais Loth va proposer ses filles en échange, donc il a bien compris qu'il s'agissait bien d'une connaissance dépassant la simple information. Il va finalement être sauvé par les deux anges. Est-ce une histoire qui décrit les sodomites comme des satyres homosexuels qui attaquent le premier venu ? Il me semble difficile d'imaginer qu'il s'agit d'un traité général sur l'homosexualité. Ce qui est clairement au centre, c'est de nouveau la question du viol. Il y a une histoire parallèle dans le livre des Juges (Jg 19). Le scénario est le même et de ce qui est en jeu, c'est le viol, et de manière plus générale, la transgression d'un des tabous les plus importants dans le proche orient ancien de l'époque, c'est la garantie de l'hospitalité. L'hospitalité fait partie des grands piliers d'une société de l'antiquité. Sans elle il n'y a pas de vie possible. N'importe qui voyage a besoin d'être accueilli quelque part, il n'y a pas d'autre manière de se loger. A Sodome, il n'y a plus de repére possible, même l'hospitalité n'est plus respectée. Les mégapoles faisaient peur. Toutes les références que nous trouvons dans le NT à Sodome et Gomorrhe sont toujours liées à la question de l'hospitalité (Lc 10). C'est aussi l'interprétation rabbinique la plus courante. L'interprétation anti-homosexuelle est venue assez tard dans le christianisme. Ce qui est fustigé dans ce texte, c'est une histoire de viol et de non-respect de l'hospitalité.

Il faut aussi parler de l'histoire de David et Jonathan dans la mesure où c'est peut être le seul texte dans la Bible hébraïque qui mette en scène une histoire d'amitié ou d'amour ? A plusieurs reprises, le verbe "aimer" est employé, et lorsque David dit à la mort de Jonathan : "Ton amour était plus précieux que l'amour des femmes", c'est bien le mot amour qui est employé. Et pas le mot amitié comme on trouve fréquemment. Les exégètes ont très souvent décrété que ce texte n'avait rien à voir avec l'homosexualité et que ce n'est qu'une amitié très forte, argumentant que David était largement intéressé par les femmes. Mais d'un autre côté, David a beaucoup inspiré de romanciers, et c'est presque toujours d'amour qu'il s'agit lorsque Jonathan est abordé. C'est assez curieux qu'il y ait d'un côté les exégètes, et de l'autre, ceux qui lisent le texte et en font des romans. Le texte en lui-même n'est pas toujours très explicite encore qu'il contient à mon avis un certain nombre d'informations qui suggèrent peut-être quand même qu'il y a un peu plus qu'une histoire d'amitié. Déjà, la relation entre David et Saül est assez complexe. Saül est aussi très fasciné par le personnage de David. Alors bien sûr, on peut comprendre cela dans le contexte de l'histoire de l'ascension de David qui montre comment tout son entourage va être fasciné par lui. Mais Saül le fait venir dans sa maison avec des mots et des expressions qui rappellent l'introduction de la future épouse dans la maison du futur mari : "sortir de la maison de son père". Ce qui est plus intéressant, c'est la relation qui va se créer avec Jonathan. D'abord, il faut rappeler qu'il y a deux enfants de Saül qui ont une relation très proche avec David : Jonathan et Mikal, fille de Saül, et qui devient l'épouse de David. Les deux enfants vont être pris dans un conflit de loyauté. Les deux vont transgresser le pilier qui est la loyauté envers le père. Ils vont se mettre du côté de David contre Saül. Pour Mikal, on peut se dire que c'est compréhensible dans la mesure où est elle l'épouse de David. La loyauté vis à vis du mari est aussi importante. En ce qui concerne Jonathan, la question de la loyauté est beaucoup moins èvidente que pour Mikal. David est plutôt un concurrent pour Jonathan. "Jonathan conclut une alliance avec David car il l'aimait comme sa propre vie", en hébreu, qui est à la fois la personne, la vie, la gorge, le désir. C'est la même expression que l'on trouve très fréquemment dans le cantique des cantiques pour décrire l'amour de la femme vis à vis de son amant. De nouveau, le parallèle est intéressant. David et Jonathan vont se retrouver seuls à la campagne, ils "vont aux champs". C'est ceux qui veulent être seuls qui vont "aux champs". Ainsi, dans le cantique, ch. 7, v 12 : "Viens mon chéri, sortons aux champs". Des gestes aussi sont assez curieux : Jonathan se met tout nu devant David. On peut de nouveau dire que c'est un geste de soumission, mais pour cela, il aurait pu tout simplement rendre son épée. On peut donc se poser la question de savoir si ce ne serait pas une relation au delà d'une simple amitié. Donc, contrairement à l'interdit du Lévitique et à ce qu'on a dit de l'histoire de Sodome et Gomorrhe, il y a dans les livres de Samuel un texte qui ne condamne pas cette relation. Mais il ne faut pas faire dire aux textes ce qu'ils ne disent pas. La question s'ils ont couché ensemble ou non est à mon avis peu adéquate, l'auteur ne la pose pas, on n'a pas besoin de spéculer, il s'agit de littérature, sans doute inspirée de l'histoire de Gilgamesh.

Même si cette interprétation est juste, cela ne signifie pas à mon avis que la Bible entière serait à considérer comme un manifeste pro gay ou pro lesbien. Mais on peut voir que la Bible est plus complexe que certains le prétendent et à côté des interdits, il y a de nombreux texte dans la Bible qui mettent au premier plan l'amour, qu'il soit hétérosexuel ou homosexuel. Le Cantique des Cantiques est aussi très subversif. Il célèbre l'amour et la sexualité hors du mariage et des questions de procréation. C'est tout simplement des poèmes qui se réjouissent du don de l'amour, charnel et sexuel.

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